Les Lyonnais en exode hors de la ville, où ils continuent pourtant de travailler

Selon une étude publiée par l'Insee ce mardi 21 septembre, de nombreux Lyonnais
se sont déplacés hors de la ville, augmentant le nombre de navetteurs pour se rendre au travail.


Mardi 21 septembre, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes, en coopération avec le Conseil régional du Rhône,
a rendu public les résultats d'une étude décennale sur la mobilité de Lyon dans sa métropole et sa banlieue.

Les résultats de l'enquête sont clairs : chaque année, le nombre de Lyonnais qui quittent la métropole pour
s'installer en banlieue est bien supérieur à celui qui s'installe dans les métropoles françaises.

Cette tendance n'a rien à voir avec la crise sanitaire et l'essor du télétravail. Entre 2016 et 2017, 58 200
personnes ont quitté la métropole lyonnaise et se sont installées en banlieue et dans d'autres parties
de la région. Il y a plus de monde que de nouveaux colons, principalement d'autres régions de France (56 400).
Parmi les Lyonnais qui ont quitté la ville pour s'installer en banlieue, près de 60 % devaient
y retourner chaque jour pour se rendre au travail.

Une augmentation du nombre de navetteurs

En conséquence, de plus en plus de résidents métropolitains se déplacent entre leur domicile et leur travail.
De 2007 à 2017, le nombre de navetteurs entrants et sortants a augmenté respectivement de 13,8 % et 17,5 %.

Et cette distance est de plus en plus longue. Chaque matin, près de 200 000 travailleurs au total entrent dans
la métropole.Après environ 70 000 Lyonnais, ils se rassemblent en banlieue pour le travail ou les quarts de nuit. Au cours de la même période, dans les villes voisines, 45 à 75 % des nouveaux habitants ont quitté
les métropoles.




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