Un réseau sud-américain de 80 camionnettes de prostituées démantelé à Lyon

Mardi 1er juin 2021, trois hommes et deux femmes âgés de 22 à 46 ans ont été interpellés à l'issue d'une longue enquête sur le réseau de prostitution dominicaine à Lyon (Rhône)

Prost

Ils sont soupçonnés d'avoir forcé une centaine de victimes de la République dominicaine à se prostituer. Mardi 1er juin 2021,
trois hommes et deux femmes âgés de 22 à 46 ans ont été interpellés dans le
cadre d'une enquête de longue durée sur un réseau de prostitution implanté à Lyon (Rhône).
Le ministère de la Sécurité publique a déclaré qu'ils étaient détenus pour proxénétisme en
bande organisée, trafic d'êtres humains, blanchiment d'argent grave, aide à l'entrée ou au séjour illégal et gangs criminels.

Mandat d'arrêt européen

Le même jour, les autorités espagnoles ont arrêté la sixième personne ayant reçu un mandat d'arrêt européen
dans la région de Madrid. La perquisition a abouti à la découverte de 7 410 euros en liquide et de trois armes à feu.De nombreux documents liés aux activités illégales du suspect ont également été saisis. Quatre des cinq suspects
ont été placés en détention provisoire

Le réseau a été implanté dans le quartier Zac Ampère de Gerland, connu pour ses activités de prostitution.
Installation de 100 travailleuses du sexe clés sur près de 80 camions. "Après être passés par l'Espagne ou l'Italie, ils rejoignent la France tous les soirs entre 19 heures et 4 heures du matin,
cette prostituée au cœur de ce quartier", a détaillé le service de police. La police a découvert une « présence massive » de prostituées dominicaines et enquête depuis 2019.

80 camionnettes

Le réseau était bien implanté dans le secteur de la Zac Ampère, connu pour les activités de prostitution, dans le quartier de Gerland. Avec à la clé une centaine de travailleuses du sexe installées dans près de 80 camionnettes aménagées.
« Ayant transité par l’Espagne ou l’Italie, celles-ci rejoignaient la France pour ce prostituer au cœur de ce quartier chaque nuit entre 19 heures et 4 heures du matin », précise les services de police.
La police avait repéré la « présence massive » de prostituées dominicaines, et enquêtait depuis 2019.

Dépendance financière

La répression a été menée sous l'égide d'un juge d'instruction de la juridiction spécialisée transrégionale de Lyon (Jirs)
qui a saisi la Direction de la sécurité du
Rhône et l'Office central de prévention de la traite des êtres humains (OCRTEH).Les enquêteurs ont confirmé que du personnel de la République dominicaine a transporté les victimes en France,Elles organisent leur dépendance matérielle et économique et leurs activités de prostitution.

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